• Voici des photos des pensionnaires du samedi 26 Mai :

    - Gamin : Poney aveugle d'origine ONC

    Les sabots en Mai 2012

    - Babeth : Anesse

    Les sabots en Mai 2012

    - Léo : Notre doyen de 28 ans Hongre Anglo arabe

     

    Les sabots en Mai 2012

    - Jemy et Diamant : Jument Anglo arabe et Hongre Selle Français

     

    Les sabots en Mai 2012

     



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  • Lorsqu’un abcès se crée au niveau du pied d’un cheval, il peut causer de sévères boiteries. L’abcès est une infection qui apparaît au dessus du sabot ou sur la sole, se développe sur la ligne blanche et se perce souvent au niveau de la couronne, là où il s’écoule.

    pieds

     

    Une plaie au dessus du sabot peut causer un abcès. Les chevaux souffrant de ce type de blessure peuvent vous paraitre aller bien un jour, et tout d’un coup se retrouver très boiteux.

    Les vétérinaires basent leur diagnostic d’un abcès de pied sur les symptômes d’une boiterie sévère et soudaine d’une jambe, un pouls qui augmente sur la jambe et une sensibilité à la pince exploratrice. Votre vétérinaire terminera son diagnostic lorsqu’il trouvera l’abcès.

    Le traitement implique d’ouvrir l’abcès, donc de le drainer, et de faire tremper le pied dans une solution désinfectante type eau oxygénée ou teinture d’iode. Faire tremper le pied permet de retirer le pus de l’abcès et tue les bactéries présentes à l’intérieur. Votre cheval se verra peut être également prescrire des anti-inflammatoires ou anti-douleur et aussi parfois des antibiotiques.

    La plupart des chevaux se remettent parfaitement bien d’un abcès en 3 à 5 jours et peuvent revenir à un travail normal sans séquelles.

    Pour empêcher l’apparition d’un abcès de pied, curer les sabots de votre cheval tous les jours et faites faire le parage régulièrement par un maréchal ferrant compétent. Veillez à ce que la litière du box soit propre et sèche pour décourager les bactéries de s’y nicher.

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    Image du net : ici pas d'abcès visible mais rien n'empêche qu'il peut y en avoir un !



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  • Malgré des siècles d’évolution, le cheval a gardé de son passé de proie une réaction instinctive qui lui permettait autrefois d’assurer sa survie : le réflexe d’opposition.

    Sa nature lui dicte de s’opposer à cette pression et de fuir. C’est sa nature et nous devons la comprendre si nous voulons partager sa vie.

    Ce refus d’être contenu ou contraint pose souvent des problèmes au cavalier.

    Le timing :

    Lorsque nous mettons une pression physique sur un cheval, son instinct lui indique de pousser ou tirer contre cette pression, que l’on soit à pied ou sur son dos.

    Le cavalier ne doit pas entrer en conflit avec son cheval car quoi qu’il arrive, il perdra la bataille.

    Pour gagner, la pression doit être constante ou augmenter pour que le cheval soit inconfortable avec celle-ci. Il faut insister jusqu’à tant que le cheval cède.

    Le timing se résume donc ainsi : c’est au moment même où le cheval cède que le cavalier doit relâcher la pression. C’est à la seconde prêt !

    Si nous cédons au bon moment il assimilera cela à une réponse positive. C’est ce qui par la suite, rendra un cheval coopératif et plus léger aux aides.

    Quand un cheval lève la tête parce que son cavalier lui a passé le licol ou la bride, on entend souvent dire « il en fait exprès, il fait son cinéma ». C’est à nous, humain, de comprendre que le cheval ne fait jamais exprès pour nous embêter, mais que c’est sa nature, c’est son réflexe d’opposition ! L’homme doit se remettre en question. Si le cheval agit ainsi, c’est de sa faute, car il n’a pas pris le temps de remplacer ce réflexe naturel par une réponse positive.

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    Photo de Andy Booth en démonstration au salon du cheval de Rambouillet en 2010.

     

    Pour l’éduquer à baisser la tête par exemple, je garde ma pression qui va augmenter de façon progressive si le cheval ne trouve pas la bonne réponse. Il y a 4 phases de pression : je pousse les poils, puis la peau, le muscle et enfin l’os. Par instinct le cheval souhaite que cette pression cesse, alors il va chercher la bonne réponse…

    Ma main est capable d’aller à gauche, à droite ou vers le haut avec la pression adéquate. Mais elle n’est pas capable d’aller vers le bas. Le cheval ne peut donc échapper à la pression que pour aller vers le bas. Dès qu’il cède (soit en baissant la tête), je dois relâcher immédiatement afin qu’il comprenne que c’est la réponse que j’attends.

    Si mon timing n’est pas bon, c'est-à-dire que j’enlève la pression au moindre mouvement de tête vers le haut, je l’éduque à lever la tête !!! Tout le contraire de ce que je veux lui apprendre.

    Cet apprentissage est valable pour beaucoup d’exercice, mais il faut laisser le temps au cheval de réfléchir, de permettre l’erreur et de la corriger par le fait qu’il trouve lui-même la bonne réponse…



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  • CE QU IL FAUT SAVOIR POUR ACCUEILLIR UN CHEVAL CHEZ SOI :

    Frais courants :
    - Vermifuges 3 à 4 fois par an
    - Vaccins obligatoires (grippe,rage, tétanos)
    - Parages toutes les 6 à 8 semaines
    - Dentiste une fois par an
    - Assurance
    - Frais de vétérinaire en cas de maladie ou d'accident

    Nourriture l'hiver :

    Pour un cheval de taille moyenne par jour.
    - Foin environ 1 botte
    - Paille environ 1 botte
    - Granulés 6 à 10 litres ou
    - Grains concassés

    Nourriture l'été :

    Rien lorsque l'herbe est suffisante pour la période d'avril à septembre. Ensuite renourrir.

    Abri obligatoire :

    Que ce soit le jour ou la nuit, le cheval doit avoir à sa disposition un abri réalisé en bois et protégé avec de la toile goudronnée ou réalisé en dur. En aucun cas vous ne devrez réaliser l'abri en toles, elles gardent le froid l'hiver et intensifient la chaleur en été. Pour la journée, le protéger du soleil de la forte chaleur et surtout des mouches. En hiver, le préserver du froid et de la pluie. En cas de grand froid, prévoir une couverture.
    Ne pas oublier de pailler l'abri tous les jour et de le curer régulièrement.

    EAU :

    L'eau sera mise à disposition du cheval à volonté. En hiver, attention à la glace, la casser et rajouter de l'eau tiède pour éviter les coliques.

    Terrain :

    Suffisamment grand, il devra être bien entretenu et surtout parfaitement clos. Bien situé pour éviter les risques de vol, et proches des habitations.

    IMPORTANT :

    Même s'il est au pré, le cheval a besoin d'une visite journalière pour vérifier qu'il va bien et repérer d'éventuelles dégradations sur les clôtures, etc....

    Accueillir un cheval à la maison demande un certain budget, du temps, et de la place, pensez-y, pour son bien !

    - MERCI POUR VOTRE FIDELITÉ !!! malgré nos passages espacés chez vous. -


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