• Cheval : alimentation l'herbe

     

    - Herbe :

     

    C’est l’aliment préféré du cheval et un excellent remède pour les chevaux stressés ou nerveux.

    Elle est riche en légumineuse, entraîne une augmentation du transit de l’intestin grêle.

    Si elle est jeune, elle prédispose aux modifications de la flore microbienne du côlon ascendant.

    L’herbe est très riche en vitamines, en minéraux, mais de faible valeur nutritive, de plus elle est d’une grande irrégularité sur le plan nutritionnel, de par les saisons, les sols, etc.…Elle est très digeste.

     

    L’herbe la plus nourrissante (les feuilles) est l’herbe jeune, au printemps surtout, à partir du moment où il y a formation des boutons floraux, soit de 6 à 8 semaines de pousse pour 15 cm de haut environ.

    Les chevaux en sont friands, et certains vont pâturer à outrance.

    La très jeune herbe de printemps provoque un encombrement de l’estomac car elle est riche en eau et manque de substance fibreuse, ce qui peut occasionner des diarrhées « d’herbe ».

    Elle est très riche en azote et phosphore, bien pourvue en glucides, a trop de potassium et par contre est carencée en magnésium et sodium. Il faut donc se méfier des excès d’azote qui peuvent favoriser une sudation et des irritations de la peau.

    Pour y palier, on peut distribuer en complément du foin ou de la paille.

     

    Sauf si le cheval est à l’herbe toute l’année, il ne faut jamais mettre un cheval au printemps d’un seul coup dans la pâture car il risque des coliques (tenir également compte de la valeur nutritive du pré) et une fourbure (surtout les poneys).

    La valeur alimentaire de cette herbe dépend bien sûr, de la qualité du pâturage.

    Une bonne prairie, en période de pâturage, peut couvrir les besoins de chevaux même soumis à un travail léger ou moyen. Mais il faut complémenter en sel (pierre), en calcium (Ca) et phosphore (P).

    En été, à la saison chaude, en vieillissant, lorsque l’herbe est trop haute (25cm) et qu’elle est montée en graines, elle perd de sa valeur.

     

    De plus, elle est trop cellulosique, est de faible digestibilité, et c’est pourquoi les chevaux en général la délaisse. L’herbe à ce stade contient un taux de lignine (constituant végétal au même titre que la cellulose) important et le cheval ne digère pas la lignine, cela ne sert que de lest.

    Par contre, en automne, avec la pluie et encore la douceur qui règne, l’herbe repousse à nouveau, et si l’on avait pris l’habitude de compléter à la belle saison, le cheval risque un embonpoint, si l’on n’y prend pas garde.

    Un cheval habitué à l’écurie ne doit être mis à l’herbe que très progressivement.

    Un cheval qui est au pré toute l’année et que l’on vient de rentrer en box doit être nourri avec des grains ou concentrés très progressivement.

     

    L’herbe d’une prairie est un mélange de plantes herbacées.

     

    Dans les préférences du cheval, on trouve :

     

    - Des graminées

      Les plus appréciées sont le ray grass, la fléole, le dactyle et la fétuque élevée.

     

    - Des légumineuses

      Comme le lotier et le trèfle blanc sont très appréciés.

      D’autres plantes sont peu appréciées et sont délaissées, ce qui crée des zones de refus, qui

      doivent être fauchées.

     

    Il existe :

     - Des prairies permanentes ou naturelles


    Elles sont dites engazonnées naturellement ou semées depuis fort longtemps.

    Parmi les prairies permanentes, on distinguait classiquement plusieurs catégories :

     

    - Les près de fauche, comme leur nom l’indique, sont des prairies destinées à produire du foin.

      Les regains ou repousses peuvent parfois êtres pâturés ou fauchés.

    - Les herbages désignent des prairies permanentes relativement riches, pâturées par des

      poulinières, poulains…

    - Les pâturages sont des prairies de qualité inférieure aux précédentes.

    - Les pacages sont de mauvais pâturages.

     

    Cette classification tend de plus en plus à être abandonnée car elle ne tient pas compte des possibilités d’amélioration des sols liées à l’application de techniques nouvelles.

     

     - Les prairies temporaires

        

    Outres leur capacité de production plus élevée que celle des prairies permanentes, les prairies temporaires se distinguent de celles-ci par le fait qu’elles sont incluses dans l’assolement (fait de répartir les cultures et les jachères entre les terres).

     

    Ce sont donc des prairies qui succèdent à une autre culture, qui sont semées, pâturées ou fauchées, conservées pendant une durée limitée et retournées quand leur productivité cesse d’être satisfaisante, pour laisser la place à une autre culture qui peut bénéficier de l’amélioration de structure et de fertilité des sols apportée par la prairie.

    Les prairies temporaires sont soumises à un système d’exploitation plus intensif.

     

    Dans les prairies, nous sommes amenés à trouver des plantes indésirables qui envahissent celles-ci, comme le chardon.

    Ils fleurissent en juillet et Septembre. Il existe plusieurs espèces :

    - le chardon de Marie, dont les feuilles sont marbrées de blanc sur les nervures. Ils étaient cultivés autrefois, et consommés en salade ou cuits (jeunes pousses avant la floraison).

    - 3 autres espèces

    - le chardon glu qui lui pousse en Corse, et régions méditerranéennes. Sa racine est très toxique.

    En général, les chevaux mangent parfois de jeunes pousses de chardon ainsi que la fleur. C’est une plante tonique, salutaire pour l’estomac, elle facilite l’évacuation de la bile et diurétique.

     

    (cf. les plantes toxiques)

     

    Un cheval peut consommer entre 60 et 100 kg d’herbe/jour selon son poids et la qualité de celle-ci.

    Un poulain peut ingérer entre 20 et 40 kg /jour selon son poids.

     

    - L’herbe coupée :


    On peut donner aux chevaux de l’herbe fraîchement coupée.

    Il vaut mieux ne donner que la moitié de la ration de fourrage en herbe et donner cette herbe avant les rations, car l’herbe transit rapidement. Si l’on donne l’herbe coupée après une ration de foin, le cheval aura des gaz.

     

    Il est impossible de contrôler ou d’apprécier exactement la quantité et la qualité d’absorption de l’herbe en pâture, à moins de faire des pesées fréquentes.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 13 Février 2009 à 11:25
    MONIQUE
    Bon billet, merci à vous deux, gros bisous, Monique
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