• Pomme, pain, sucre… Qui n’a jamais donné une friandise à son cheval ? Cela fait autant plaisir au cavalier qu’à son cheval. Ce pendant il faut connaitre quelques détails à propos de ces petites douceurs.

    Il existe une multitude de friandises pour les équidés mais n’oublions pas que le cheval est herbivore. Donner des fruits ou des légumes à son compagnon est plus judicieux que de donner du sucre, des biscuits ou du pain.

    La carotte :

    Beaucoup de chevaux en raffolent à cause de son goût sucré et de sa fraicheur. Elle est composée d’eau, de vitamines et de fibres. Alors aucun problème, si vous voulez gâter votre compagnon de plusieurs kilos de carottes par jour. Mais avant de lui offrir, il est préférable de les rincer, de vérifier qu’elles ne sont pas trop molles et de les couper en morceaux.

    carotte

    Les autres légumes :

    La betterave est beaucoup plus sucrée que la carotte alors mieux vaut en limiter sa consommation, tout comme le navet d’ailleurs parce qu’il fermente rapidement.

    L’endive peut être offerte à votre compagnon, mais ce n’est pas sûr qu’il aime son goût amer, tout comme les radis.

                                                             betterave endive    

     

    La pomme :

    Elle est sucrée, chargé en pectines et fermente rapidement. Il faut être très prudent avec ce fruit dont raffolent les chevaux. Si votre compagnon est dans un pré qui comporte un ou plusieurs pommiers : attention danger !!!

    Le 1er : l’empommage. Si votre cheval ne mâche pas correctement et qu’il avale la pomme entière, elle peut rester coincée dans son œsophage.

    Le second : être saoul ! Certains composants de la pomme vont directement dans le gros intestin et fermentent, ce qui produit de l’alcool.

    Les pommes ne doivent pas être données en grandes quantités (pas plus d’une ou deux à la fois et pas plus d’un kilo par jour) et doivent de préférence être coupées en quartiers.

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    Les autres fruits :

    Tous peuvent être donnés, à conditions d’enlever les noyaux (abricots) et de ne pas en offrir trop. La banane est très calorique donc il faut l’éviter. Les poires peuvent aussi faire office de friandise, mais avec les mêmes précautions que les pommes.

                                                 banane   poire

    Autres friandises :

    Le pain doit être bien dur afin d’éviter qu’il ne se coince dans l’œsophage. Le sucre et les biscuits peuvent aussi être distribués.

    Elles sont donc à offrir mais étant plus calorique que les fruits et légumes, il faut rester raisonnable sur les quantités et par conséquent être occasionnelles.

     

    pain sucre

    On retiendra donc que la carotte est plus favorable pour le cheval. Les autres douceurs sont à donner mais avec modération. Mieux vaut aller faire brouter quelques touffes d’herbe bien vertes et parfumées à son compagnon.

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    Après midi Equi libre

     


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  • Voici des photos des pensionnaires du samedi 26 Mai :

    - Gamin : Poney aveugle d'origine ONC

    Les sabots en Mai 2012

    - Babeth : Anesse

    Les sabots en Mai 2012

    - Léo : Notre doyen de 28 ans Hongre Anglo arabe

     

    Les sabots en Mai 2012

    - Jemy et Diamant : Jument Anglo arabe et Hongre Selle Français

     

    Les sabots en Mai 2012

     



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  • Lorsqu’un abcès se crée au niveau du pied d’un cheval, il peut causer de sévères boiteries. L’abcès est une infection qui apparaît au dessus du sabot ou sur la sole, se développe sur la ligne blanche et se perce souvent au niveau de la couronne, là où il s’écoule.

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    Une plaie au dessus du sabot peut causer un abcès. Les chevaux souffrant de ce type de blessure peuvent vous paraitre aller bien un jour, et tout d’un coup se retrouver très boiteux.

    Les vétérinaires basent leur diagnostic d’un abcès de pied sur les symptômes d’une boiterie sévère et soudaine d’une jambe, un pouls qui augmente sur la jambe et une sensibilité à la pince exploratrice. Votre vétérinaire terminera son diagnostic lorsqu’il trouvera l’abcès.

    Le traitement implique d’ouvrir l’abcès, donc de le drainer, et de faire tremper le pied dans une solution désinfectante type eau oxygénée ou teinture d’iode. Faire tremper le pied permet de retirer le pus de l’abcès et tue les bactéries présentes à l’intérieur. Votre cheval se verra peut être également prescrire des anti-inflammatoires ou anti-douleur et aussi parfois des antibiotiques.

    La plupart des chevaux se remettent parfaitement bien d’un abcès en 3 à 5 jours et peuvent revenir à un travail normal sans séquelles.

    Pour empêcher l’apparition d’un abcès de pied, curer les sabots de votre cheval tous les jours et faites faire le parage régulièrement par un maréchal ferrant compétent. Veillez à ce que la litière du box soit propre et sèche pour décourager les bactéries de s’y nicher.

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    Image du net : ici pas d'abcès visible mais rien n'empêche qu'il peut y en avoir un !



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  • Malgré des siècles d’évolution, le cheval a gardé de son passé de proie une réaction instinctive qui lui permettait autrefois d’assurer sa survie : le réflexe d’opposition.

    Sa nature lui dicte de s’opposer à cette pression et de fuir. C’est sa nature et nous devons la comprendre si nous voulons partager sa vie.

    Ce refus d’être contenu ou contraint pose souvent des problèmes au cavalier.

    Le timing :

    Lorsque nous mettons une pression physique sur un cheval, son instinct lui indique de pousser ou tirer contre cette pression, que l’on soit à pied ou sur son dos.

    Le cavalier ne doit pas entrer en conflit avec son cheval car quoi qu’il arrive, il perdra la bataille.

    Pour gagner, la pression doit être constante ou augmenter pour que le cheval soit inconfortable avec celle-ci. Il faut insister jusqu’à tant que le cheval cède.

    Le timing se résume donc ainsi : c’est au moment même où le cheval cède que le cavalier doit relâcher la pression. C’est à la seconde prêt !

    Si nous cédons au bon moment il assimilera cela à une réponse positive. C’est ce qui par la suite, rendra un cheval coopératif et plus léger aux aides.

    Quand un cheval lève la tête parce que son cavalier lui a passé le licol ou la bride, on entend souvent dire « il en fait exprès, il fait son cinéma ». C’est à nous, humain, de comprendre que le cheval ne fait jamais exprès pour nous embêter, mais que c’est sa nature, c’est son réflexe d’opposition ! L’homme doit se remettre en question. Si le cheval agit ainsi, c’est de sa faute, car il n’a pas pris le temps de remplacer ce réflexe naturel par une réponse positive.

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    Photo de Andy Booth en démonstration au salon du cheval de Rambouillet en 2010.

     

    Pour l’éduquer à baisser la tête par exemple, je garde ma pression qui va augmenter de façon progressive si le cheval ne trouve pas la bonne réponse. Il y a 4 phases de pression : je pousse les poils, puis la peau, le muscle et enfin l’os. Par instinct le cheval souhaite que cette pression cesse, alors il va chercher la bonne réponse…

    Ma main est capable d’aller à gauche, à droite ou vers le haut avec la pression adéquate. Mais elle n’est pas capable d’aller vers le bas. Le cheval ne peut donc échapper à la pression que pour aller vers le bas. Dès qu’il cède (soit en baissant la tête), je dois relâcher immédiatement afin qu’il comprenne que c’est la réponse que j’attends.

    Si mon timing n’est pas bon, c'est-à-dire que j’enlève la pression au moindre mouvement de tête vers le haut, je l’éduque à lever la tête !!! Tout le contraire de ce que je veux lui apprendre.

    Cet apprentissage est valable pour beaucoup d’exercice, mais il faut laisser le temps au cheval de réfléchir, de permettre l’erreur et de la corriger par le fait qu’il trouve lui-même la bonne réponse…



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