• La gale est une affection cutanée extrêmement contagieuse due à des acariens. Il en existe trois types qui se caractérisent par leur localisation :


    - la gale sarcoptique qui concerne le garrot, la tête, l'encolure, l'épaule. Elle se manifeste par des démangeaisons importantes et l'apparition de boutons puis de croûtes conduisant à des dépilations sur les endroits cités. L'extension à tout le corps est possible. Ces démangeaisons peuvent perturber le repos de l'animal et avoir des répercussions importantes sur l'état général de l'animal.


    - la gale psoroptique qui se localise à la crinière. Elle est moins grave que la précédente mais cause de vives démangeaisons ainsi que des croûtes suintantes voire saignantes ; le crin est ébouriffé, cassé.


    - la gale chorioptique qui concerne surtout les membres (paturons, boulet) avec apparition de croûtes, dépilations accompagnées une fois encore de vives démangeaisons. En raison de ces démangeaisons, l'animal frappe ses sabots contre la porte du box, piétine, se mord les boulets... entraînant ainsi la formation de plaies et de crevasses. L'extension aux canons, puis jarrets et genoux est possible.

    Compte tenu de la contagiosité de l'affection, la première chose à faire est d'isoler l'animal et de ne pas utiliser le même matériel (bouchon, cure-pied, selle, couverture...) pour ce cheval et pour les autres.

    Le traitement est long et pas toujours évident. Le vétérinaire vous prescrira le produit le plus adapté à l'affection et à votre cheval. Il existe des poudres, des solutions à utiliser en pulvérisations, des lotions ou bains, uniquement destinés à un usage externe. Pour les locaux, une désinfection du matériel et des sols au crésyl est indispensable.


    gale

    (image du net)


    Attention : la gale est transmissible à l'homme. Des mesures d'hygiène (se laver les mains ; éviter le contact avec des enfants) sont indispensables.

     

    REVOIR L'ARTICLE SUR LA GALE DE BOUE


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  • Les coliques sont l’un des troubles digestifs les plus courants des chevaux vivant à l’écurie. Elles peuvent être très graves, voire mortelles. Voici quelques conseils pour les prévenir et pour en reconnaitre les premiers symptômes.

     

    Une maladie d’animal domestique :

    Les coliques frappent en général les chevaux vivant en captivité. Le cheval a un système digestif d’herbivore. Dans la nature, il consacre la majeure partie de son temps à brouter en se déplaçant. Il ingère par petites quantités une nourriture peu énergétique - l’herbe - qu’il mastique longuement.

    Le cheval domestique, lui, reste enfermé et inactif souvent 23h sur 24h. Il reçoit trois gros repas par jour. Il absorbe donc dans un laps de temps très bref des aliments hautement énergétiques. Sa nourriture (céréales, granulés, paille et foin) est beaucoup plus sèche que l’herbe juteuse des pâtures. Dans ces conditions, un encombrement digestif est vite arrivé.


    Leo1.JPG

     

    Premiers symptômes :

    Une perte d’appétit soudaine doit alerter le cavalier. Un début d’encombrement digestif en est peut être la cause. Si le cheval souffre, même légèrement, il se montrera abattu, irritable et réticent au travail.

     

    Les signes évocateurs :

    Lorsque la douleur se fait plus intense, le cheval :

    - gratte le sol avec les antérieurs et parfois se frappe le ventre avec les postérieurs

    - se regarde les flancs avec insistance

    - transpire sur certaines parties du corps

    - est couché sur le coté, prostré

    - se roule par intermittence

     

    Ces symptômes se manifestent en cas de coliques, mais aussi en cas d’autres maladies entrainant des douleurs abdominales.


    Leo2.JPG

     

    Que faire dans l’immédiat :

    Si le cheval est au pré, rentrez-le au box. Placez-le dans un endroit spacieux et généreusement paillé pour lui permettre de se coucher et de se rouler sans se blesser.

    Mettez à sa disposition de l’eau propre à température ambiante. Si la douleur semble légère ou intermittente, un peu de son trempé ou un mash chaud peuvent contribuer à rétablir la bonne marche de la digestion.

    Leo3.JPG

     

    Alerte rouge :

    Dans tous les cas, appelez le vétérinaire et décrivez lui les symptômes : il estimera l’urgence de la situation. Les coliques étant relativement courantes, on a tendance à minimiser la gravité de la situation, mais une crise de coliques peut s’avérer fatale en quelques heures.

    Un cheval qui se roule de façon répétée en râlant, sans plus prêter attention à ce qui l’entoure, au risque de se blesser, est en proie à une souffrance violente. Il faut faire intervenir le vétérinaire d’urgence.

     

    Prévenir plutôt que guérir :

    Un cheval qui a déjà fait une crise de coliques a six fois plus de possibilités que les autres d’en faire de nouvelles. Si votre cheval est sujet aux coliques, surveillez-le de près. Appliquez le meilleur des remèdes : la prévention.

     

    On ne peut se prémunir à 100% contre les coliques, mais une bonne prévention réduit les risques. Sortez votre cheval quotidiennement. Idéalement, on recommande 2 heures d’exercice par jour. Si votre cheval ne peut être sorti tous les jours, essayez de lui offrir une existence en stabulation livre, au pré, ou mixte, c'est-à-dire en partie au box, en partie au pré.

    L’alimentation est la clé de voûte de la santé. Imitez la nature au plus près. Favorisez la part des fibres (foin) et réduisez les aliments énergétiques et concentrés (granulés, céréales). Fractionnez les rations en 3 repas au moins. N’introduisez aucun changement alimentaire de façon brutale. Votre cheval doit avoir en permanence de l’eau propre à sa disposition.

    Les surdents et les infestations par les vers sont des causes courantes de coliques. Vermifugez régulièrement votre cheval.

     

    A Savoir :

     

    - S’il fait très chaud ou après un effort, ne jamais donnez d’eau à votre cheval en grande quantité. Accordez quelques gorgées, puis attendez le retour au calme pour le laisser se désaltérer à sa guise.

     

    - Collez votre oreille contre le flanc du cheval : en principe l’activité du système digestif étant continuelle, vous devez entendre des gargouillis, ce qui est un signe rassurant. Un ventre silencieux indique un intestin bloqué…

     

    - 3 sortes de coliques :

    => les coliques par stase, quand le transit intestinal est ralenti de façon importante ou qu’il cesse dans une portion de l’intestin. La douleur est constante tant que le transit n’est pas rétabli.

    => Les coliques spasmodiques, se traduisent par des contractions intenses de l’intestin avec, en alternance, des périodes de douleurs aiguë et de soulagement.

    => Les coliques de torsion, une portion du tube digestif est complètement déplacée et comprimée par les organes voisins. La douleur est violente et continue. Une intervention chirurgicale d’urgence est nécessaire.

     

    PS:  Photos de Léo mais je vous rassure il n'a pas eu de coliques. Juste des photos pour illustrer ce texte.


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  • Transition vers le pied nu :

     

    => Un parage correctement fait et entretenu de chaque pied, combiné à suffisamment de mouvement sur un terrain approprié, contribueront au processus de guérison, qui :

    - restaurera le mécanisme du pied

    - stimulera la pousse d'une nouvelle corne de bonne qualité

    - commencera à décontracter le pied

    - provoquera des changements dans la forme de la boîte cornée

     

    => Le cheval traversera une période d'inconfort, bien que certains chevaux éprouvent un soulagement dès le retrait des fers et après un parage approprié.

     

    => Le cheval aura probablement des abcès dans chaque pied, pour la plupart des cas et ce, plusieurs fois. Tremper les pieds est vital pour aider à une guérison optimale.

     

    => Ce qui est aussi essentiel à la réussite du processus de transition est l'abstinence du propriétaire de vouloir monter trop prématurément le cheval, il faudra le faire marcher et surtout le plus difficile, devoir faire face aux dures critiques des gens mal ou pas du tout informés.

     

    => L'utilisation de Horseboots est souvent nécessaire pendant le processus de transformation.

     

    On ne peut effacer en quelques jours des années de souffrance…

     

    Les grandes étapes du parage :

     

    Les étapes fondamentales du parage, présentées d’une manière simplifiée : réduction de la paroi, hauteur du talon, équilibrage du pied, scoop et évasement, concavité, fourchette et sole.

     

    Premièrement, on élimine la paroi en excès de façon à ce que la paroi et le bord de la sole soient au même niveau. Ensuite, on en profite pour faire le scoop (photo 6) ; pour mieux comprendre cette notion, il suffit de se représenter le sabot comme une voute plantaire d’un pied : nous allons accentuer le parage entre le talon et l’apex de la fourchette (photo 7), sur une profondeur d’environ 1 à 2 mm selon ce que nous indique le pied, à savoir sa courbure naturelle. Avec la râpe, il suffit donc de travailler de façon un peu plus importante entre ces 2 zones. Au moment ou nous supprimons la paroi en excès, nous accentuons le parage sur cette zone (photo 8).

    image 6   image 7   image 8

     

    Seconde étape, comment trouver la bonne hauteur des talons ? Il existe pour cela plusieurs repères (photo 9). Tout d’abord, il faut avoir dans l’esprit de « reculer » les talons : lors de la phase d’amortissement du pied, les forces de pression doivent en effet se répercuter sur l’arrière du pied, ce qui n’est pas le cas lorsque les talons sont longs et/ou fuyants. Tenir la râpe à plat facilitera la tâche. Pour un cheval de taille moyenne, la hauteur du talon doit se rapprocher de 1 cm.

    image 9

     

    talon parage naturel

    La 3ème phalange doit être parallèle au sol : ce qui est rarement le cas...

    Angle pieds

    Après avoir supprimé la paroi en excès et travaillé le scoop sous le pied, on peut commencer à travailler la troisième étape : les évasements (photo 10). Il s’agit en résumé, d’arrondir le pied et de l’équilibrer. La paroi n’étant pas rectiligne, avec une forte tendance à s’évaser, le parage va permettre de rectifier et de conserver l’alignement de la paroi tout au long de la pousse du pied (photo 11).

    image 10   image 11

    Quatrième étape, le travail de la concavité et de la fourchette. Il faut savoir que les barres sont le simple prolongement de la paroi. Nous pouvons à nouveau prendre comme point de repère la moitié de la longueur de la fourchette et ainsi chercher à ce que les barres se dirigent vers ce point. Il faut comprendre que le pied du cheval pousse toujours vers l’avant. En cas de mauvais fonctionnement du pied, les talons peuvent devenir fuyants et les barres recouvrir la sole, provoquant par exemple des pressions internes.

    Avant parage (photo 12), nous pouvons constater que l’alignement des barres est déséquilibré d’un coté par rapport à l’autre et vers l’avant.

    Après parage (photo 13), l’alignement des barres est à nouveau correct et nous avons travaillé la sole en forme de croissant de lune afin d’éviter les pressions internes douloureuses.

    image 12    image 13

    Attention : il est très important d’éviter de creuser la sole sur l’avant du pied, au risque d’accentuer la sensibilité du cheval. Et enfin, il faut s’assurer que la fourchette ne fasse pas pression. Pour cela, il suffit de poser la râpe sur le pied (photo14). L’espace entre la râpe et la fourchette doit être d’environ 1 mm au niveau des talons et il faut compter un peu plus de 2 mm au niveau de la pointe de la fourchette. (Apex)

    image 14

    Pratiquer les techniques et les gestes exacts du parage est évidemment bien plus complexe et nous n’en avons présenté ici que les données essentielles. Chacun est libre de tenter sur son cheval ce type de parage, mais il est tout de même fortement conseillé de se faire encadrer par un professionnel.

     

    Source : Extrait de l'Article du magazine Planète cheval au naturel Aout Sept Oct 2010,  le site ici !

                  Un seul maréchal ferrant en France apte à parer les chevaux pieds nus ici et ici.


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  • Laisser son cheval "pieds nus"...  (Rappel sur les os du pied : revoir l'article)

     

    Lorsque le pied touche le sol, les talons s'écartent, donc la fonction d'amortissement du pied ne peut se réaliser sans une parfaite élasticité du sabot et des fibro-cartilages complémentaires ainsi que de la fourchette.

     

    Le pied est un centre d'amortissement et de neutralisation des chocs et pressions.

     

    ==> Conditions nécessaires au rôle d'amortisseur du pied:

     

    - l'écartement des talons (c'est pourquoi il n'y a pas de clou au dernier tiers du fer)

    - la souplesse des fibro-cartilages et de la corne

    - l'appui d'une fourchette saine au sol

     

    Si l'une de ces trois conditions n'était pas remplie, tous ces efforts auraient lieu à l'intérieur du pied en laissant les surfaces osseuses s'entrechoquer.

     

    clip image014

     

    Ci dessus un pied nu: regardez comme le pied s'étire et s'aplatit, épouse le sol, pour amortir les chocs.

    clip image019

     

    Ci dessus un pied ferré: inutile de vous expliquer je crois!

    Le dessous du pied n'est plus en contact avec le sol. Le fer renvoie les ondes de chocs directement dans les jambes du cheval, ce qui crée à plus ou moins long terme, problème articulaires et tendineux, naviculaires, fourbure…

     

    En d'autres termes :

     

    clip image016  clip image020

     

    Ce qu'il se passe à l'intérieur d'un pied ferré:

     

    * Outre les autres effets nocifs que les fers causent au cheval, la circulation du sang dans la boîte cornée est affaiblie/diminuée.

     

    * La réduction de la circulation sanguine cause des problème au système nerveux dans le pied.

     

    * Les messages envoyés tels des impulsions électriques dans les nerfs marchent comme un révolver. Après qu'un message ait été envoyé, l'ion potentiel autour de la terminaison nerveuse doit être reconstruit ou "retranscrit".

     

    * L'oxygène et le glycogène doivent être distribués dans le sang pour que ce phénomène se produisent. S'ils sont distribués, les cellules produisent de l'adénosine triphosphate (ATP) qui produit à son tour l'ion potentiel autour de chaque terminaison nerveuse, lui permettant de fonctionner encore.

     

    * Si la circulation est affaiblie sur de longues périodes de temps, la distribution du sang n'est pas capable de produire l'ATP en bonne quantité, à un taux normal et la fonction nerveuse dans le pied est diminuée.

     

    * La plupart des chevaux ferrés sur de longues périodes ont peu ou pas de sensations dans la sole de leurs pieds.

     

    * Mais les dégâts continuent....et passent inaperçus autant pour le cheval que pour le propriétaire!

     

    - Les talons trop hauts et les barres contractées sont préjudiciables au chorion solaire puisqu'il est pincé contre l'os naviculaire.

     

    - L'étirement de la ligne blanche se produit à cause de la trop grande hauteur de talon et des sabots trop longs. Et ajouté à celà, la tension sur la paroi centrale qui provoque la séparation des différentes couches du pied.

     

    - Pour beaucoup de chevaux ferrés, la séparation a pu déjà se produire mais n'est pas observable aux rayon X. L'inévitable rotation peut être alors gênée ou ralentie à cause des fers bien fixés.

     

    - Dès que les fers sont retirés, la rotation se produit alors avec la circulation, ce qui conduit à la boiterie.

     

    Ce qu'il se passe quand les fers sont retirés:

     

    * Une circulation normale se refait.

     

    * Les terminaisons nerveuses commencent à envoyer à nouveau des messages.. signalant les dégâts occasionnés.

     

    * Les réparations commencent à se faire face aux dégâts causés au chorion pendant une longue période: contraction, perte de l'absorption des chocs, corne de mauvaise qualité et en faible quantité...cette réparation se fait par l'élimination des tissus nécrosés.

     

    * Toute cette nouvelle activité est douloureuse et c'est la raison pour laquelle, un cheval apparemment sain est devenu maintenant boiteux.

     

    Transition vers le pied nu: LE PARAGE NATUREL (dans un prochain article)

     

    * Un parage correctement fait et entretenu de chaque pied, combiné à suffisemment de mouvement sur un terrain approprié, contribueront au processus de guérison, qui:

     

    - restaurera le mécanisme du pied

     

    - stimulera la pousse d'une nouvelle corne de bonne qualité

     

    - commencera à décontracter le pied

     

    - provoquera des changements dans la forme de la boîte cornée

     

    * Le cheval traversera une période d'inconfort, bien que certains chevaux éprouvent un soulagement dès le retrait des fers et après un parage approprié.

     

    * Le cheval aura probablement des abcès dans chaque pied, pour la plupart des cas et ce, plusieurs fois. Tremper les pied est vital pour aider à une guérison optimale.

     

    * Ce qui est aussi essentiel à la réussite du processus de transition est l'abstinence du propriétaire de vouloir monter trop prématurément le cheval, il faudra le faire marcher et surtout le plus difficile, devoir faire face aux dures critiques des gens mal ou pas du tout informés.

     

    Source du net : site détaillé


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  • Suite à un choc ou une faiblesse de la corne, la paroi du sabot peut se fendre, en formant une seime.

    Les seimes les moins graves sont celles partant du bas, à condition d’éviter que la fente n’atteigne le bourrelet situé au dessus de la paroi.

    La régularité de la pousse serait compromise.

    Pour arrêter la progression de la fente, (particulièrement chez les poulains qui n’ont jamais été ferrés), il faut « barrer la seime ».

    seime


    Avec une râpe ou une rainette, faites un sillon à la limite de la fissure, de 2 à 3 cm de chaque côté.

    Il faut également supprimer l’appui sur 1,5 cm de chaque côté de la base de la fente au niveau du contact avec le sol.

    Et pour éviter que les deux lèvres de la fente ne s’écartent voici une astuce : découpez un morceau de ruban en matière synthétique, utilisé pour ceinturer les colis et collez le à cheval sur la fente en utilisant de la colle extra forte.

     

    Infos pris sur cheval pratique


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