• Datura

     

    C'est une Solanacée, encore appelé stramoine ou pomme épineuse, c'est une plante à larges feuilles (comme les feuilles de tomate ou de pomme de terre, qui sont aussi des Solanacées). Elle est très répandue et peut contaminer les fourrages.

    Le fourrage très contaminé par les feuilles ou les baies (moins toxiques)

    peut entraîner une intoxication. Celle-ci se manifeste par des troubles nerveux (troubles de l'équilibre, perte de vision, dilatation des pupilles, hyperexcitabilité …),

    de l'anorexie, des troubles urinaires (urine en grande quantité), des spasmes musculaires.

    Digitale

     

    Elle est une plante à fleurs roses à l'état sauvage. Elle contient un poison mortel,

    la digitaline, qui est une substance utilisée en pharmacie pour ses effets sur le cœur.

    Il s'agit d'une des plantes les plus dangereuses, car 150 grammes suffisent à tuer un cheval.

     

    Ellébores

     

    60g = mort

    Rubéfiante, drastique, vésicante.

    Ergot de seigle

     

    Alcaloïdes : ergo toxine, ergotamine. Vasoconstricteur énergétique : a une action très vive sur les fibres de l’utérus 150g paralysie des membres, respiration pénible.

    A dose moins forte : tremblements, convulsions tétaniques, diarrhées, avortement.

    Euphorbes

     

    Caustique. Vit dans les terrains sablonneux.

    Employé en usage externe comme pommade vésicante.

    50g = mort.

    Faines gland de hêtre

     

    Coliques, engourdissements légers.

    Fane de haricot

     

    Troubles gastriques.

    Ficaires

     

    A un goût très aigre, décourageant les chevaux d’en manger.

    Fougère

    C'est une fougère rencontrée sur les sols siliceux principalement.
    Les chevaux ne la consomment généralement qu'en l'absence d'autres herbes comestibles, à la fin de l'été, bien que certains animaux en soient friands naturellement.
    Toutes les parties de la plante sont toxiques, qu'elle soit fraîche ou sèche.
    C'est l'ingestion chronique de la plante qui est toxique
    (sur 15 à 30 jours).
    Les troubles sont principalement nerveux : faiblesse, tremblements musculaires, spasmes, convulsions…
    La mortalité est très importante. Un traitement à base de vitamine B1 peut être t
    enté chez le cheval.

     


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  • LES PLANTES TOXIQUES

     

    Absinthe

     

     

    A partir de 500g peut provoquer un avortement.

    Aconit

     

     

    Très toxique (vénéneuse), fait partie du groupe des narcotico-âcres. Renferme plusieurs alcaloïdes dont le plus important : l’aconitine.

    Vit dans les lieux humides et ombrageux. 300g = mort, paralysomoteur nerveux.

    Paralysie du pharynx, diarrhée, anurie, pouls et respiration qui s’affaiblissent.

    Adonis

     

     

    Contient un glucoside : l’adonidine.

    Produit des désordres gastro-intestinaux, augmente la pression artérielle.

    Anémone

     

     

    Alcaloïde dont surtout les racines sont dès 500g.

    Provoque une paralysie du pharynx, des diarrhées et de l’anurie.

    Arnica

     

     

    Contient un glucoside.

    Vit dans les montagnes entre 1000m et 1800m d’altitude,

    500g = mort.

    Crises nerveuses, hémorragies. Mais excellent en application externe contre les contusions.

    Belladone

     

     

    C'est une plante de la famille des Solanacées, très toxique mais peu répandue. L'ingestion, même en faible quantité (125g), de feuilles, de fleurs ou de baies provoque des troubles importants, proche de ceux observés lors de l'intoxication

    au datura conduisant à la mort: affaiblissement, troubles nerveux, constipation.

    Blé

     

     

    Dangereux à partir de 20 litres dans la journée.

    Congestion, coliques, fourbure, oedème du poumon.

    La mort survient dans 70% des cas.

    Bouton d’or

     

     

    Très toxique pris en grandes quantités.

    Buis

     

     

    Cet arbuste ornemental est parfois présent dans nos jardins.
    L'intoxication par le buis nécessite l'ingestion d'environ 750 grammes de feuilles fraîches ou d'écorce.
    Elle se manifeste par des coliques violentes et des diarrhées. Des troubles nerveux (convulsion et paralysie respiratoire) sont également possibles en cas d'ingestion massive.

     

    Chêne

     

    Ils peuvent être présents en grande quantité dans les champs entourés de chênes lorsqu'ils tombent vers l'automne. Les chevaux les ingèrent accidentellement avec l'herbe. Les glands verts contiennent davantage de produits toxiques. Les troubles surviennent généralement après plusieurs semaines de consommation régulière.

    Ils contiennent des tanins qui provoquent des troubles digestifs: coliques violents, diarrhée… La mort survient parfois en cas d'ingestion massive. Le "Mal de Brou" correspond à l'ingestion de jeunes pousses de chêne au début du printemps et se manifeste de la même manière.

     

    Ciguës

     

    Ce sont des ombellifères fréquentes au bord des pâtures, principalement sur les terrains granitiques de l'Ouest de la France. Toute la plante est toxique, mais la toxicité diminue dans la plante sèche. C'est très souvent l'ingestion de racines fraîches, mises à nu lors de travaux de la terre ou d'arrachage des plants, qui est responsable de l'intoxication. Il faut tout de même 1 gramme de racine par kilo

    de cheval pour le tuer (soit 500 grammes environ).
    Les symptômes sont digestifs (coliques, diarrhée) et nerveux (convulsions).

    La mort peut survenir en quelques minutes à quelques heures selon la dose ingérée. La guérison est possible si l'ingestion a été faible. Des séquelles nerveuses sont parfois rencontrées toutefois (paralysie du train postérieur).

     

    Colchiques

     

    C'est une plante Liliacée, à bulbe, dont la fleur rose lilas ressemble à celle du crocus. Elle fleurit à l'automne dans les prés. Elle peut être ingérée à l'état frais, mais c'est souvent l'ingestion de foin contaminé qui est responsable de l'intoxication. Elle contient, dans ses feuilles et ses baies, de la colchicine, composé très toxique utilisé dans le traitement de certains cancers. Les troubles surviennent quelques heures après l'ingestion. Il s'agit de coliques très violentes accompagnées de diarrhées souvent hémorragiques (présence de sang en nature). Le cheval meurt généralement par insuffisance circulatoire et rénale. Le traitement est souvent illusoire.

     

    Cyprès

     

     

    Constitue les haies de nombreux jardins, peut provoquer une intoxication semblable à celle provoquée par l'if. Mais la dose toxique est plus importante et les symptômes généralement moins graves.

    Cytise

     

     

    C'est un arbuste ornemental également appelé faux-ébénier.
    Il possède des feuilles trifoliées et des grappes de fleurs jaunes.
    Les feuilles, les fleurs et surtout les baies sont toxiques.
    L'ingestion provoque de la sudation importante, des tremblements musculaires et parfois des convulsions.
    La mort peut survenir après paralysie des muscles respiratoires.
    250 grammes de baies suffisent à tuer un cheval. Cette espèce y est particulièrement sensible, du fait qu'elle ne peut pas vomir.

     


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  • Jemy s'était blessée à l'oeil gauche, extrèmement enflé l'oeil coulait. Nous avons appliqué des pommades et nettoyé au serum pendant environ 2 semaines, non sans mal et son oeil a aujourd'hui retrouvé une forme normale.

    Les soins ont été difficiles à faire car même si elle est habituée à ce que nous lui touchions les yeux, elle refusait littéralement que l'on applique la crème. Nous avons du user de stratagèmes et lui donner parfois un calmant homéopathique afin de pouvoir la soigner correctement.

    Il est bon de rappeler que lorsque qu'un cheval doit avoir des soins, il faut être patient et éviter de le "braquer". Les derniers soins ont été faits sans licol car elle se méfiait dès qu'elle le voyait et après soit quelques minutes de pansage, soit quelques minutes de caresses, la pommade était appliquée sur l'oeil.


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  •   En cette saison, avec la pluie et le fait que les chevaux restent au pré en permanence, nous sommes confrontés à ce problème : la gale de boue.



      La gale de boue commence généralement par des crevasses et peut très vite evoluer si des soins ne sont pas prodigués à temps . 3 affections sont responsables de l’apparition de la gale de boue : « dermatophilus », « fusobactérium » ou « staphylococcus ». Les causes de cette maladie sont très variées mais l’eau est un facteur clé .

    Les jambes des chevaux sont donc douchées régulièrement afin d'enlever la boue. S'il y a plaies nous désinfectons avec du dakin et laissons sécher.

    Une fois la jambe sèche, nous appliquons de la vaseline afin de retarder l'accrochage de la boue.

    Cette opération doit être effectuée régulièrement faute de quoi une inflammation importante peu se produire et entrainer des complications.


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  • - Les ensilages :

     

    Il faut savoir que l’utilisation de plus en plus répandue de l’ensilage, où la listeria (germe aérobie) est capable de se multiplier, est tenue pour responsable de l’augmentation des cas observés chez les bovins.

     

    L’ensilage d’herbe et de maïs ont été introduits avec succès dans le régime des chevaux lourds, mais son utilisation reste très discutée.

    Il est primordial de ne distribuer que des ensilages de bonnes qualités, sans traces de moisissures, ayant un pH voisin de 4, sans acide butyrique, ayant une faible teneur en acide acétique et en ammoniac.

     

    Il est donc important de disposer d’un silo hermétique à l’eau et à l’air, d’y tasser fortement le fourrage finement haché, de fermer le silo dans les 24h, au maximum 48h et de laisser les fermentations se développer pendant 5 à 6 semaines avant d’utiliser le produit.

     

    Un ensilage mal conservé ou souillé par la terre peut être dangereux pour les poulains, les jeunes chevaux et les juments en gestation. Sa consommation peut provoquer des coliques susceptibles de provoquer des avortements.

     

    Dans le cas d’ensilage de maïs, il est recommandé de veiller tout particulièrement à la teneur en azote de la ration afin d’éviter un engraissement. Il est possible dans donner entre 10 à 20 kg pour un cheval d’environ 600 à 700 kg.

     

    Il faut utiliser avec précautions car ils provoquent des gaz chez le cheval. Il faut également veiller tout particulièrement à l’apport minéral en P, Ca et Na.

    L’ensilage d’herbe pré fanée, c'est-à-dire de l’herbe coupée et séchée sur le champ pendant 24h maximum (ce qui permet de gagner de la matière sèche) doit être fait comme l’explication ci-dessus pour pouvoir l’utiliser dans l’alimentation du cheval.

     

    L’ensilage est donc un produit stabilisé par orientation des fermentations.

    La fermentation lactique anaérobie est favorisée lors de l’ensilage, car l’acidité produite empêche le développement d’autres micro-organismes pouvant provoquer la putréfaction des produits ensilés.

     

    La présence de ferments lactiques dans la flore intestinale est très favorable à un bon fonctionnement de l’intestin.

     

     

     

    - Les grains :

     

    - l’avoine

     

    Son développement était jadis lié à l’élevage du cheval. Ils étaient utilisés partout au XIXe siècle, aux labours, dans les postes, les mines et les chemins de halage.

     

    C’est une céréale tendre. Le cheval peut la manger naturelle sans être concassée et elle peut se donner germée.

    Elle a un très fort taux de cellulose et de matières grasses, 5% (plus fort que les autres céréales). Elle est très riche en protides et son équilibre glucides/protides/lipides est parfait. Elle est pauvre en Calcium et riche en Phosphore (P). Elle provoque un déséquilibre phosphocalcique. Une ration à forte proportion d’avoine entraîne des risques de décalcification, d’osthéofibrose…de fatigue du foie et des reins. Sa valeur énergétique est la plus faible de toutes les céréales.

     

    Le maïs est plus énergétique que l’avoine et l’orge, il en va de même pour l’orge qui est plus énergétique que l’avoine. Si on calcule au litre, les fluctuations sont énormes, puisqu’au litre, le maïs apporte presque le double d’énergie de l’avoine, et l’orge plus de 65% que l’avoine.

     

    Un exemple pour vous convertir à calculer les rations au poids. Si l’on passe d’une avoine de 4ème catégorie à une orge de 1ème catégorie, c’est carrément le double, de plus la catégorie ne se mesure pas au litre mais en poids.

    Par amour de son cheval, il serait tout de même bien, que chaque propriétaire apprenne à calculer en kilos et en gramme, de nombreuses coliques seraient sans doutes évitées. Le choix est simple : soit on reste un bricoleur du dimanche, soit on assume en étant le plus professionnel possible vis à vis de son cheval.

     

    Elle ne doit pas constituer plus de 60% de la ration et devient dangereuse à partir de 8 kg en une fois.

     

    Elle est carencée en acides aminés indispensables et en particulier la lysine, le calcium et la vitamine A. Son principal défaut est sa teneur en poussière, ce qui n’est pas sans risque pour les chevaux ayant des problèmes respiratoires.

    L’avoine est la céréale qui plaît le plus au cheval de par son goût.

     

    On dit souvent que l’avoine est chauffante, c'est-à-dire qu’elle peut provoquer une certaine irritation de la muqueuse intestinale, entraînant à haute dose des inflammations et des intolérances digestives (diarrhées, coliques).

    On parle d’intestin brûlés (l’acide silicique a été accusé d’en être la cause).

     

    On dit de l’avoine qu’elle est excitante pour les chevaux. On suppose un principe spécifique l’avénine que les laboratoires non pas trouvé, ou l’influence de l’acide silicique présent dans les glumelles d’avoine, mais malgré des recherches scientifiques rien ne prouve cette hypothèse.

     

    Par contre l’avoine est pourvue de leucine (acide aminé qui se forme lors de la putréfaction des matières protéiques). Cet acide aminé ferait parti de ceux qui décident de la croissance osseuse  et ou musculaire.

     

    - L’orge :

     

    C’est la céréale la plus utilisée et un des meilleurs aliments pour le cheval. Elle a un meilleur rapport phosphocalcique et contient moins de cellulose que l’avoine. Sa valeur en protides est plus faible dans les variétés d’hiver (escourgeon) que dans les variétés de printemps.

    Elle est légèrement rafraîchissante pour le tube digestif et évite la constipation. L’orge remplace avantageusement l’avoine à raison de la moitié de la ration. Il est impératif de l’aplatir, de la concasser, de la tremper ou de la cuire.

    L’orge germée doit être attentivement surveillée pour éviter le développement de moisissures.

    Le rapport protides/glucides est plus faible que l’avoine, donc l’idée d’engraissement lors d’ajout raisonnable dans une ration n’est pas justifiée. La croyance (identique avec le maïs) est certainement due au fait qu’un litre de grains entiers à une valeur égale à deux litres d’avoine (grains entiers) d’où l’embonpoint qui apparaît en cas de remplacement litre pour litre.

     

    Avant et malheureusement encore beaucoup trop aujourd’hui, on ne se préoccupe guère du poids de l’aliment et l’on garde les vieilles habitudes à préparer les rations en calculant les rations en litre. Deux litres d’avoine ou d’orge étaient remplacés par deux litres de maïs…cela change les données…bien des personnes ne se compliquant pas la vie, distribuent à égalité de volumes. (En cas de remplacement de céréales). Il y a donc près de 70% d’erreur possible.

    L’orge est moins énergétique que le maïs, mais plus que l’avoine. Dans l’ordre : maïs, orge et avoine. Si l’on calcule au litre, les fluctuations sont énormes, puisqu’au litre, le maïs apporte presque le double d’énergie de l’avoine, et l’orge plus de 65% que l’avoine.

     

    - Le maïs :

     

    Riche en énergie et très riche en glucides, il contient une part importante de matières grasses mais par contre peu de matières protidiques et minérales. Le maïs est pauvre en niacinamide (vitamine niacine) et en tryptophane, acide aminé indispensable dont dérivent des composés biologiques importants que le cheval est capable de convertir partiellement en vitamine.

    On limite sa consommation à 15% de la ration pour :

    Eviter de le surdoser ; est pratiquement dépourvu d’acides aminés ; doit être équilibré avec d’autres aliments ; doit être évité pour les poulains en croissance.

     

    C’est l’aliment type qui ne doit pas être donné en litre mais au poids.

    Le rapport protides/glucides est plus faible que l’avoine et l’orge, donc l’idée d’engraissement lors d’ajout raisonnable dans une ration n’est pas justifiée. La croyance (identique avec l’orge) est certainement due au fait qu’un litre de grains entiers à une valeur égale à deux litres d’avoine (grains entiers) d’où l’embonpoint qui apparaît en cas de remplacement litre pour litre.

    Le maïs est très digeste car il ne contient que très peu de fibres inertes. Il est recommandé lors de son introduction dans la ration d’augmenter progressivement son apport. Il faut compter trois semaines pour atteindre la quantité préconisée. On le sert généralement éclaté, mais on ne doit pas pousser trop loin l’écrasement car il se formerait un gâteau de farine difficile à digérer et qui, ayant tendance à fermenter rapidement, exposerait le cheval à des coliques. On peut le faire tremper dans l’eau très chaude quelques heures avant sa consommation.

     

    - Le blé :

     

    Il a mauvaise réputation et il n’est pas très estimé dans le monde du cheval, mieux vaut l’utiliser avec une très grande précaution.

     

    - Son coût à l’achat n’est pas avantageux (la céréale la plus chère). 

     

    - Il gonfle dans l’estomac (gluten) et peut donc provoquer des troubles gastriques.

     

    - Il peut provoquer des obstructions oesophagiques dues aux « pâtons » qu’il peut former dans le tube digestif à cause de sa forte teneur en gluten (substance protidique visqueuse contenue dans les farines).

     

    - il possède des propriétés histaminiques (relatifs à l’histamine, hormone intervenant notamment dans les réactions allergiques), ce qui peut donner au cheval un érythème cutané et une fourbure.

     

    - ainsi qu’une myoglobinurie.

     

    Il a une teneur élevée en azote. 1.26 UF/Kg MS – 130g MAD/Kg de MS.

    Si l’on donne du blé au cheval mieux vaut ne pas dépasser 20% (ou soit 500g/10kgPV/J) de la ration et si possible, le faire macérer toute la journée.

     

    - Le sorgho :

     

    Plante probablement qui est apparue d’abord en Afrique et connue en botanique sous le nom de Sorghum vulgare. Le sorgho est une graminée fort répandue dans les pays chauds, mais qui tolère également des climats tempérés. En France, on distingue, selon la destination de la plante, du sorgho à graine et du sorgho à fourrage. Il reçoit selon les pays différents noms : blé égyptien, grand millet ou millet indien, etc.

     

    Importante en ex-URSS, en Pologne, en Afrique, la culture de cette graminée tient une certaine place également en Chine et dans l’          Europe occidentale (Allemagne).

     

    Dans les pays développés, il est concurrencé par le soja et d’autres céréales riches, pour l’alimentation animale et consommé en graines ou comme fourrage vert.

    Il est très employé aux USA. Il est énergétique, mais contient peu de vitamines, ses protides sont de basses qualités et l’amidon élevé. Les grains sont très petits et contiennent un peu de glucoside cyanogénétique, ils ne peuvent donc être absorbés sans précaution.

    Il est préférable de les cuire à la vapeur.

     

    Les chevaux en sont peu friands et ils n’entrent que dans la composition d’une ration avec d’autres grains. Ces grains peuvent également constiper les chevaux.

     

    - Graines  de lin :

     

    Elles sont très riches en protides et en matières grasses. Le lin revivifie les chevaux en mauvais état. Il donne aussi un poil brillant. Il facilite le transit intestinal et calme les inflammations gastro-intestinales.

     

    A cause de son effet laxatif, il ne faut pas dépasser 750g/jours.

     

    Les graines de lin doivent être cuites car elles contiennent un glucoside cyanogénétique et la cuisson empêche la libération de l’acide cyanhydrique.

    Laisser les graines refroidir après la cuisson.

     

    - Tourteaux et farines :

     

    - Son de blé :

     

    Le son est l’écorce du blé. Il constitue une excellente source d’énergie. Il est rafraîchissant et légèrement laxatif à cause des ses sels de magnésie et facilite le transit intestinal. Il est très apprécié des chevaux.

     

    La matière azotée du son est élevée, il est riche en amidon et en cellulose. Il apporte du fer, il est riche en phosphore, donc déminéralisant.

     

    En petite quantité, il favorise l’élimination et le transit intestinal car il active les sécrétions gastriques et biliaires. Il n’est pas recommandé pour les chevaux sujets aux coliques.

     

    Ne pas dépasser 1.5kg/j maximum 4kg/j.

     

    - Tourteau de soja :

     

     

    C’est un produit oléagineux dont l’essentiel du gras a été extrait.

     

    Riche en protéines de qualité, peu chargé d’éléments fibreux, il est donc assez digeste. Riche également en matière azotée incomparable et en acides aminés indispensables (lysine méthionine, thréonine, arginine et tyrosine). Il est également riche en vitamines B1(thiamine) et riboflavine.

     

    Ne pas dépasser en utilisation régulière 500g/j.

     

    - Autres :

     

    - Les mélasses de betteraves ou de cannes :

    Matière sirupeuse, résidu de la fabrication de sucre, elle correspond au résidu incristallisable qui se présente sous l’aspect d’un sirop brun. La mélasse est « l’égout » obtenu après le troisième jet.

     

    On extrait de la canne ou de la betterave à sucre, par pression ou diffusion (trempage dans l’eau), un sirop de sucre. Clarifié, puis évaporé jusqu’à une concentration suffisante, on le fait cristalliser. La masse cuite est essorée dans une turbine qui retient le sucre de « premier jet » et rejette « l’égout » de premier jet.

     

    Cet égout reconcentré, cristallisé, donne un sucre de « deuxième jet », et l’égout de deuxième jet aboutit au sucre de troisième jet et à la mélasse.

    La mélasse a donc un rapport énergétique élevé puisqu’elle est riche en sucre.

    1.07 à 1.14 UF et 30 à 80g de MAD/kg MS.

     

    Elle a une teneur élevée en nitrate de potasse, cela en fait donc un produit laxatif et diurétique.

    Elle peut être dangereuse en grande quantité, car elle risque de provoquer des troubles digestifs, des néphrites, une décalcification.

     

    La dose maximale admisse est environ 2kg/jour, mais il est préférable de ne pas dépasser 1.5kg par jour, soit 10 à 15% de la ration journalière. Il est également recommander de mettre une pierre à sel à disposition ou alors de donner du sel au cheval pour combler la fuite urinaire de sodium entraînée par l’excès de potasse. Elle est appréciée des chevaux.

     

    700g de mélasse = 350g de sucre

     

    - les granulés de luzerne :

     

    Riches en protéines de qualité, en calcium et en carotène, ils apportent assez de cellulose.

    La luzerne contient une part de son calcium sous forme d’oxalate insoluble.

     

    - les carottes :

     

    Plus riches en protides que les betteraves, riches en carotène (pro vitamine A), elles ont un effet laxatif et à forte dose, diurétique, ainsi que vermifuge, et peuvent servir à remettre en état un système digestif surmené. Ne donner des carottes fourragères qu’a faible dose : 10 kg maxi pour un cheval qui travaille et ne pas dépasser 3 kg pour un cheval au repos, sauf exception.

    4kg de carottes = 350g de sucre

    - les betteraves :

     

    Peu utilisées pour l’alimentation du cheval. Elles contiennent du sucre et sont donc énergétiques. Elles rendent les chevaux mous car elles sont très laxatives. Elles contiennent des nitrates de potasse qui irritent les reins, attention donc aux néphrites, elles sont également décalcifiantes. Il faut donc décolleter les betteraves car c’est au collet que s’accumulent les nitrates.

    Ne pas dépasser 4kg/j – exceptionnellement pour un cheval au repos 10kg de betteraves sucrières (à préférer car plus nourrissantes et plus de teneur en MS) ou 15 kg de betteraves fourragères.

    Ne pas faire consommer de betteraves gelées.

     

    - Pulpes de betteraves fraîches :

     

    On peut en donner à raison de 4 à 5 kg par 100kg de PV par jour. 0.80UF et 45g de MAD/kg MS. Elles doivent être de parfaites qualités. La pulpe ensilée n’est pas recommandée car elle peut provoquer des troubles digestifs.

     

    - Pulpes de betteraves déshydratées :

     

    Elles entrent couramment dans la composition de certains aliments industriels. La pulpe de betterave est énergétique puisqu’elle contient beaucoup de sucre.

    Lorsqu’elle est donnée en petite quantité, elle peut donner un « coup de fouet » au cheval (pas plus de 2 à 3 kg pour un cheval de sport). Mais attention, si elle est rajoutée à une ration déjà existante, il faut recalculer celle-ci puisque les pulpes de betteraves sont déminéralisantes et carencées en minéraux.

    Donner en plus fortes quantités, elles occasionnent des fermentations caecocoliques, des indigestions stomacales et sont laxatives (donc délicates d’utilisation sur certains chevaux).

    Elles sont riches en potasse, en soufre et quand on sait que le cheval n’a pratiquement pas de manque de soufre, l’excès lui, peut être possible, ce qui nuit à l’assimilation du cuivre et du sélénium. Tout dépend donc de la quantité donnée.

    Par kg brut : 0.72 UF – 41g MAD – 910 MS

    Par kg de MS : 13g CA – 1g P

     

    - Feuilles et collets de betteraves :

     

    Ces aliments doivent être distribués en quantité limitée (1 à 2 kg de produit frais/ 100 kg PV).

    Ils sont laxatifs en raison de leur forte teneur en potassium. Les feuilles contiennent aussi beaucoup d’acide oxalique qui se transforme en cristaux d’oxalate après absorption et provoque des troubles urinaires.

     

     

     

     

     

    - Sucre :

     

    C’est un élément énergétique par excellence, il est rapidement digéré, ne procure aucune charge intestinale et son assimilation est quasi immédiate. Un muscle qui se contracte consomme 40 fois plus de glucides qu’à l’état de repos. Cet aliment permet d’améliorer le rendement et la qualité du travail musculaire. A haute dose, il perturbe le métabolisme énergétique.

     

    Ne pas dépasser 500 g pour 100 kg PV.

     

    Pour Un cheval qui travaille, on peut donner de 300 à 800g de sucre cristallise par jour.

    A savoir que 5kg de pommes = 350g de sucre

     

     

     

    - Les graisses végétales :

     

    Comme l’huile de tournesol, de maïs, de soja… elles ont été introduites dans l’alimentation du cheval. Les graisses ont une valeur énergétique élevée et elles sont très digestibles et jouent un rôle dans l’équilibre immunitaire.

    On les appelle : vitamine F (acides gras polyinsaturés ou acides gras essentiels ou AGE).

    Ils sont dits essentiels, car indispensables à la vie et l’organisme ne peut les produire. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation.



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