• Le jeune cheval est capable d’apprendre bien avant l’âge traditionnel du débourrage. L’éducation qu’il peut recevoir permet d’éviter tout rapport de force dans le futur. C’est le début d’un partenariat entre lui et vous.

    L’éducation : de la naissance à 2 ans (manipulation et apprentissage à pied)

    Le débourrage : à partir de 2 ans (travail monté et plus)

    poulain1) La manipulation du poulain :

    Tout d’abord dès les premiers jours de sa vie, on peut commencer à le manipuler, par petites séances de 10 min environ.

    On peut commencer par toucher le poulain partout sur le corps : tapoter sur ses membres, passer la main sur ses oreilles, le caresser etc…

    Il s’agit là de lui apprendre à se laisser manipuler sans avoir peur de l’être humain. Il vaut mieux être 2 au départ afin de sécuriser le bon déroulement de la séance, car certains poulains ne sont pas coopératifs.

    Au fur et à mesure des séances, s’il assimile bien le contact de l’Homme, on peut augmenter la difficulté de l’exercice en utilisant des sacs en plastiques, un spray etc… afin de l’habituer aux différents objets qu’il sera amené à connaitre dans sa vie future.

    Il ne faut pas hésiter à utiliser la voix pour féliciter quand c’est bien, à gronder quand c’est mal mais toujours avec douceur et fermeté. Le poulain doit apprendre qu’il ne peut pas échapper à ce que l’Homme veut lui faire ou faire faire. On doit continuer ce que l’on a commencé jusqu'à temps que le poulain ne réagisse plus.

    Par exemple, s’il bouge lorsqu’il entend le spray, il faut continuer jusqu'à temps qu’il ne bouge plus. Car si on arrête dès qu’il fait un pas, alors il comprendra que s’il bouge, le bruit du spray cesse : ce serait lui enseigner le contraire de ce que l’on souhaite !

    C’est pourquoi plus on commence tôt, plus c’est facile. C’est d’une grande utilité surtout quand on a besoin de soigner une plaie, de faire appel au vétérinaire, au maréchal ferrant etc… Car le poulain vous fait ensuite confiance.

    Il ne faut pas hésiter aussi, à intercaler une séance de manipulation avec une séance « de papouilles » afin d’apprendre au poulain que votre présence est synonyme de plaisir.

    Il faut toujours terminer la séance sur une bonne réaction du poulain.

    éducation

    2) L’apprentissage à pied

    Une fois que le poulain accepte et respecte l’Homme, qu’il se laisse manipuler sans aucunes difficultés, alors on peut passer à l’étape suivante.

    Il s’agit là, de lui faire accepter le licol. Le choix de ce dernier est très important, il doit être solide, confortable et surtout bien ajusté pour éviter tout accrochage.

    RAPPEL : Il ne faut jamais laisser un licol en permanence à un poulain.

    On commence par lui présenter, d’instinct curieux il le sentira du bout de ses naseaux, puis on lui enfile une première fois et aussitôt on lui enlève, afin de lui faire comprendre que cette nouvelle chose ne restera pas définitivement sur sa tête.

    On répète l’opération plusieurs fois, et on lui met pour ensuite lui apprendre à marcher en main.

    On peut demander de l’aide à une tierce personne, de tenir la mère du poulain en longe devant et faire suivre le poulain. Il aura ainsi plus de confiance. Il est préférable de commencer dans un endroit sécurisé.

    Lorsqu’un cheval marche en main, il doit être derrière son cavalier et non le précéder pour des raisons de sécurité. S’il essaie de dépasser son cavalier alors il faut lui en empêcher soit à l’aide de la voix avec un «  non » ferme, ou à l’aide d’un stick.

    Une fois que le poulain sait marcher en main correctement, on peut le promener et lui faire découvrir des choses qui « font peur » comme les voitures, les vélos, les tracteurs, les bâches, la brouette etc… mais aussi la selle et le filet.

    Comme pour le licol, il suffit de le laisser sentir la « chose effrayante » et ensuite de la faire bouger, rouler ou autres afin qu’il comprenne que ce n’est pas un prédateur !

    Surtout laisser « la chose » en mouvement tand que le poulain bouge.

    Vers l’âge de deux ans et demi, trois ans on lui fait accepter la selle et le filet…

    3) Le travail monté

    Lorsque le poulain ne pose plus aucuns problèmes face aux deux premières étapes, on peut commencer à le monter. On ne dépassera pas 10 min lors des premières séances.

    On commencera par lui apprendre les bases : s’arrêter, tourner, marcher, puis trotter et galoper. Tout cela en douceur bien sur…

    Au fur et à mesure on peut sortir en extérieur en compagnie d’un autre cheval calme afin de le rassurer.

    Vers l’âge de 4 ans on pourra lui enseigner le dressage.

    Toutes ces étapes sont primordiales : c’est la base d’un cheval bien éduqué, plus vous prendrez de plaisir avec lui, plus la confiance sera importante et plus il sera agréable de cohabiter pour le reste de votre vie.


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  • L’anglo arabe est il d’origine anglaise ou arabe ? Ni l’une ni l’autre !

    Créée au Royaume-Uni, la race s’est véritablement développée en France au début du XIXème siècle.

    Les Anglais s’efforcèrent, les premiers, d’obtenir un bon cheval de course en croisant des pur-sang anglais et arabes. Mais c’est en France que la race fut véritablement élaborée. Les 1ers tâtonnements eurent lieu dès la fin du XVIIIème siècle, sous l’égide des Haras Nationaux. En 1806, les armées de Napoléon avaient grand besoin d’une quantité de chevaux : pour en favoriser la remonte dans Sud Ouest, l’empereur créa cette année là le Haras de Tarbes puis, l’année suivante, celui de Pau. Des étalons barbes, arabes et andalous furent affectés à ces deux établissements. Cela donna des idées à quelques éleveurs privés qui, grâce à cet échantillonnage de géniteurs de valeur, se lancèrent dans une série de croisements.

    L’accouplement de juments arabes avec des étalons pur-sang (ou l’inverse) donna des résultats mitigés, on entreprit alors d’effectuer des croisements avec des sujets locaux, principalement les fameux navarins du Sud Ouest de la France, qui fournissaient d’excellentes montures de dressage, très recherchées par les militaires. Tous ces essais auraient pu mener à bien des errements. Mais en 1833, M.Gayot, alors directeur des haras, rationalisa ces croisements pour obtenir une race nouvelle. Le résultat allait être, au bout de quelques décennies d’une sélection rigoureuse fondée sur les performances, la vigueur et la conformation, un remarquable cheval de selle, douée tant pour la course que pour le saut.

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    Photo : Léo > Anglo-arabe (adresse de l'ancien blog sur la photo)

    Une fois les caractères de la race fixés, on admit les croisements entre un étalon de pur-sang arabe et des juments sélectionnées anglo-arabes. Depuis 1942, tous les anglo-arabes nés de parents de la race, ou d’un père arabe et d’une mère anglo-arabe, sont enregistrés dans le même stud book. Mais seuls les chevaux comptant au moins 25% de sang arabe portent l’appellation anglo-arabe.

    De nos jours l’anglo-arabe est toujours largement produit en France, surtout dans les haras de Tarbes, de Pompadour et de Pau. L’anglo-arabe français, un peu moins élégant que les produits britanniques, est un cheval de sport très performant que l’on retrouve sur les terrains internationaux dans toutes les disciplines.

    CARACTERISTIQUES

    - Type et tempérament : Solide et harmonieux, l’anglo-arabe est le modèle du bon cheval de selle. Il convient à presque tous les cavaliers et on pourrait quasiment dire qu’il est une monture « universelle ». Il est généralement très doué pour le saut, cependant, en fonction de la conformation particulière des sujets, on le monte aussi en dressage, en extérieur, pour la promenade ou la grande randonnée, voire en endurance.

    - Modèle : L’anglo-arabe est un cheval léger, élégant, avec une tête délicate aux yeux expressifs. Son encolure est longue et bien attachée, son passage de sangle profond, son dos court derrière un garrot allongé. L’épaule inclinée, comme celle ces pur-sang, lui donne une grande vitesse. En dépit de leur longueur et de leur finesse apparente, ses jambes possèdent une excellente ossature.

    - Taille : La taille moyenne est de 1,65m, mais elle est très variable.

    - Robes : Les plus courantes sont le bai ou l’alezan, fréquemment ornées de marques blanches.

    - Caractère : Vif et intelligent, l’anglo-arabe a une nature généreuse. Son courage naturel le porte à faire l’impossible pour satisfaire le cavalier qui a su conquérir son estime. Parfois fantaisiste, voire capricieux, souvent sensible, il doit être monté et manipulé avec tact et finesse.

     

    P8280156Photo : Jemy > Anglo Arabe (adresse de l'ancien blog sur la photo)

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  • Nouveau !!!

    Si vous êtes interressé, vous pouvez tout simplement laissez un message sur cet article...

    (le blog over blog sera fermé prochainement...)

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  • Le printemps approche à grand pas, c'est une excellente chose pour les sabots mais aussi pour les deux pattes !

    Mais en attendant la saison, les loulous profitent d'un rayon de soleil pour faire une sieste, sous l'oeil attentif de Babeth...

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    Léo - Babeth - Gamin

    Jemy et Diamant vont bien aussi et profitent de la carrière pour grapiller quelques brins d'herbe , malgré la grisaille des autres jours...

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