• Les chevaux sélectionnent les parties du pré qu’ils préfèrent. Ils broutent à ras certains endroits et ignorent totalement le reste en y déposant leurs crottins.

    Si on laisse les prairies à l’état sauvage sans intervenir, alors les « mauvaises herbes » croissent et gagnent du terrain chaque année. Elles ont vite fait de transformer une belle prairie en friche.

    Il faut donc éliminer ces herbes envahissantes pour conserver votre pré et surtout pour maintenir votre cheval en bonne forme.

    Plusieurs solutions : soit on place d’autres animaux tels les moutons par exemple qui mangent la plupart de ces herbes, soit faire appel à des moyens mécaniques.

    Il est préférable de délimiter le pré en plusieurs parcelles afin de faire un roulement. La superficie minimale nécessaire à un cheval est de 0,4 hectare. De ce fait, il est plus facile de maintenir vos herbages à leur meilleur niveau de qualité.

    (image du net pour illustration)


    Les conditions idéales pour un beau pré :

    - des arbres ou haies (non toxique) qui offrent un abri naturel contre le vent, la pluie, le soleil…

    - un abri installé judicieusement

    - la hauteur de l’herbe doit être uniforme sans mauvaises herbes

    - des coins arrondis pour plus de sécurité

    - des clôtures sans barbelés

    - un point d’eau propre en permanence

    - une mangeoire pour éviter la gaspille de nourriture

    - un accès en dur, nivelé, praticable par tous les temps

    A éviter :

    - des mares d’eau stagnante

    - des clôtures détériorées pour éviter blessures et fuites de votre compagnon

    - des herbes hautes qui représentent un gaspillage pour le pré

    - des détritus laissés à l’abandon

    - un sol marécageux

    L’entretien du pré :

    Au printemps : La croissance de l’herbe est à son maximum. Le cheval ne peut pas tout brouter d’un coup. D’où la nécessité de faire des parcelles. Il faut supprimer les plantes toxiques qui poussent plus vite que la bonne herbe en général.

    En été : L’herbe pousse suivant les précipitations. S’il ne pleut pas suffisamment, il peut être nécessaire d’arroser un pré par rotation. Le hersage casse les crottins et réduit ainsi les larves de vers. Il est aussi possible de récolter du foin sur une des parcelles.

    En automne : Il est temps d’entretenir les clôtures, les haies, les arbres. Retirez s’il y a, glands et autres fruits ou graines toxiques avant que les chevaux ne les mangent.

    En hiver : Donnez du foin aux chevaux plutôt qu’ils mangent l’herbe restante. Recherchez les zones dégradées et déplacez éventuellement les points de fourrage.


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  • Nous venons d'être contacté afin de sauver un cheval de club qui risque l'euthanasie...

     

    Recherche famille d'accueil, urgent !


    Agé de 24 ans et dans une bonne forme général, (ligaments un peu fragiles à l'antérieur droit). 

    C'est un très grand cheval (environ 1M78).

    Il est très gentil et bien élevé.

    Il se trouve dans le 28.

    PS: La personne qui nous a contacté ne peux pas le recueillir, mais serait susceptible d'aider à son entretien

    et peu assurer le transport.

     Si vous êtes intéressé merci de laisser un commentaire sur cette article.


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    Les attitudes en liberté

    (image du net pour illustration)


    - Le snapping : Ce drôle de nom d’origine anglaise (« claquement » en français) désigne une sorte de grimace qu’effectuent les jeunes chevaux au sein d’une harde. C’est un signe social qui permet d’exprimer la soumission aux autres membres du groupe : le cheval ouvre et ferme les mâchoires, retrousse les lèvres pour découvrir les gencives et tend l’encolure vers l’avant. Si le résultat te semble comique, il traduit pourtant une crainte de la part du cheval devant ses congénères plus âgés, ou encore un objet inquiétant. Ce comportement typiquement juvénile disparaît généralement au cours de la première année.

     

    Les attitudes en liberté

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    - Le flehmen : A ne pas confondre avec le snapping, le flehmen (ou grimace) est une mimique assez spectaculaire qui se traduit par une extension d’encolure vers le haut, tête tendue, les oreilles généralement dirigées vers les côtés, la lèvre supérieure largement retroussée et découvrant les dents et la gencive. Bien qu’on ne connaisse pas encore complètement sa signification, on sait que cette grimace se produit toujours en réponse à une stimulation olfactive. Tous les chevaux peuvent l’effectuer, quels que soient leur sexe ou leur âge, dans certaines circonstances précises : par exemple, lorsque l’étalon flaire l’endroit où une jument a uriné, le flehmen lui permet de percevoir le taux d’oestrogènes, c'est-à-dire des hormones femelles contenues dans les urines !

     

    Les attitudes en liberté

     (image du net pour illustration)

     

    - Le grooming : Encore un terme anglais pour désigner cette attitude que l’on appelle aussi le toilettage mutuel. C’est un comportement social à part entière, effectué par 2 chevaux qui se tiennent tête-bêche et se mordillent doucement l’encolure, le garrot, le dos, la croupe… Le grooming a plusieurs fonctions, non seulement « hygiéniques », mais aussi sociales : c’est une façon de nouer ou de renforcer des liens d’amitié, ou encore d’exprimer un rapport hiérarchique (c’est plutôt le dominé qui toilette le dominant). Les études éthologiques ont aussi montré que lors du toilettage mutuel, le rythme cardiaque diminue et provoque un effet apaisant sur le système nerveux !

     

     

    Les attitudes en liberté

    (image du net pour illustration)

    - Le repos : debout ou couché ? Du fait de sa conformation, le cheval est capable de dormir debout : ses articulations et ses ligaments du coude et du grasset peuvent se « bloquer », ce qui l’empêche de tomber. Mais il y a aussi une explication éthologique : le cheval ayant la crainte des prédateurs inscrite dans sa mémoire génétique, c’est aussi un « dispositif de sécurité » qui lui permet de prendre la fuite en un éclair à la moindre alerte !

    Lorsqu’il dort debout, le cheval ne fait que somnoler ou traverser le stade du sommeil lent. Pour connaître le sommeil profond ou paradoxal, il a besoin de se coucher, surtout aux heures chaudes du jour. Il n’est donc pas rare de le voir allongé de tout son long !

     

     

    - Le guidage par l’arrière : Chevaux et poneys vivent selon un ordre social bien établi, au sein de plusieurs groupes dans lesquels un étalon « possèdent » plusieurs juments. Il arrive néanmoins que des rencontres se produisent entre ces groupes… Si une jument fait les yeux à un autre mâle, l’étalon va lui intimer l’ordre de rejoindre les siens en pratiquant le guidage par l’arrière : il la suit en balançant la tête, oreilles couchées, encolure tendue en position basse (plus elle est basse, plus l’attitude est menaçante). Et c’est très efficace, même si l’étalon est à dix ou vingt mètres derrière !

     

    - Le marquage du territoire : Les chevaux dominant marquent leur territoire à travers divers comportements. Ainsi, le mâle qui produit ses crottins toujours au même endroit, au point de produire une véritable pile, ne le fit pas par hasard : c’est une façon d’exprimer sa position de leader. Et si un autre étalon vient à faire quelques crottins supplémentaires en haut de la pile, c’est un véritable défi ! Autre exemple caractéristique : la roulade. Ainsi, le mâle qui se roule juste à l’endroit où se sont roulés ses congénères surimpose volontairement son odeur à celle des membres de son harem, affirmant ainsi sa dominance !

     

    Les attitudes en liberté

     (image du net pour illustration)

     

    - Le langage des oreilles : Les chevaux communiquent entre eux à travers de nombreux codes gestuels. Celui des oreilles est un véritable langage ! En présence d’un congénère, le cheval va lui exprimer à la fois son humeur et ses intentions : par exemple, les oreilles aplaties sur la tête sont un signe de menace ou d’agressivité. Les oreilles pendantes sont une attitude de soumission, de malaise ou de somnolence. Les oreilles pointées vers l’avant expriment l’éveil et l’attention, tandis que le pavillon dirigé vers l’arrière exprime la détente ou l’ennui.

     


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  • Atelier Découverte Plantes Médicinales


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  • Le cheval en retraite nécessite autant de soins que le cheval actif.

    LA DENTITION



    Il est nécessaire de surveiller attentivement la dentition du vieux cheval, s'il a des défauts au niveau des dents il ne pourra plus s'alimenter correctement et ne mastiquera pas efficacement.

    Il faut donc observer régulièrement l'intérieur des joues pour déceler une potentielle irritation, les crottins pour vérifier que l'aliment est bien digéré et la présence de boulettes d'herbe que le cheval pourrait recracher.

    2 visites du dentiste sont nécessaire dans l'année.

    Pour les chevaux ayant perdu une partie ou toutes leurs dents (c'est le cas de Léo), il vaut mieux leur donner des aliments en forme de soupe par exemple et leur choisir un pré avec des herbes tendres.

    LES PIEDS

    geriatrie - soins particuliers

    Comme pour un cheval ferré, l'attention est permanente, surveiller l'apparition de seime, le pourrissement des fourchettes. Le parage régulier est bien entendu obligatoire.

     

    LES VERMIFUGES

    Le vieux cheval ayant un appareil digestif très fragile, il faut respecter scrupuleusement le calendrier de vermifugation.

    LE PANSAGE

    geriatrie - soins particuliers

    Laetitia et Léo

    Ce n'est pas parce qu'il est n'est plus monté qu'il n'en a pas besoin. Une séance de pansage permet de vérifier les éventuelles atteintes de la peau, les petites blessures, etc...

    LE FROID

    Le vieux cheval produit moins de chaleur interne, il peut donc être nécessaire de le couvrir pendant les temps les plus froids. Il faut néanmoins vérifier qu'il n'ait pas d'escarres si la couverture est laissée longtemps.

    LA MUE

    C'est toujours une période difficile car le cheval puise dans ses réserves énergétiques, il peut alors recevoir des compléments en vitamines et oligo éléments.

    geriatrie - soins particuliers

    Léo

    Il ne supporte pas les grosses chaleurs et les insectes qui le harcèlent. Il faut donc être vigilant et le badigeonner régulièrement de lotion anti insectes ou lui mettre un masque anti mouches.


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